LES VESTIGES DES ATELIERS DE LA PLAINE DU CHANOIS

Vestiges dans la plaine du Chanois

Le puits du Chanois est foncé en même tant que celui du Magny en 1873 à quelques centaines de mètres du centre de Ronchamp et atteindra la profondeur de 588 mètres. La recette de jour était installée à plus de 6 mètres de la surface du sol comme en témoignent les anciennes cartes postales et le large mur en pierres encore debout (en 2008). Il fut en attente d'exploitation jusque vers les années 1900 où la production devient alors sans cesse croissante. En 1928 une grande galerie montante (un montage) va le relier au puits Sainte Marie et servira pour l'aérage. En 1929, un grand travers-banc de plus de 1500 mètres de long va le relier au puits Notre Dame ; c'est la bowette ''Cameroun'' (galerie au rocher) et en 1951 c'est l'arrêt définitif du puits avec ses premiers licenciements. Cinquante ans après la fermeture de la mine, de ce puits, il ne reste qu'un mur et quelques gros parpaings et une dalle en béton invisible recouverte de parpaings au milieu d'une friche arborée.

Dès 1852, la direction des Houillères fait relier entre eux tous les puits en activité par un réseau ferré et entreprend la construction d'un centre de lavage et de criblage du charbon avant son acheminement vers la gare houillère. Plus tard en 1913, on entreprend la construction d'une batterie de 28 fours à coke horizontaux à proximité de la préparation mécanique du charbon et pouvant fournir plus de 130 tonnes de coke par jour. Cette distillation de la houille permettait de récupérer du benzol et la fabrication du sulfate d'ammoniaque pour l'agriculture dans des ateliers spécifiques.

Dès 1905 et toujours dans cette plaine du Chanois, la direction des Houillères décide de construire une centrale électrique fonctionnant au charbon. Son but était de fournir du courant à la région mais aussi pour ses propres installations. Cette centrale permettrait aussi de bruler tout ce qui était invendable et aussi les schistes du puits Saint Charles qui étaient très riches en résidus charbonneux. En 1985 la société Escaut Énergie s'installe sur les terrils pour récupérer le charbon résiduel. Moins de deux ans plus tard tout le personnel est licencié.

De ces imposantes installations il n'en reste pratiquement plus rien sauf quelques constructions en briques, béton ou agglos et les deux trémies en béton armé dont une se dresse encore fièrement.

LES FOURS Á COKE

Vue aérienne des fours à coke

Le site des fours à coke de Ronchamp. On aperçoit les deux trémies et les convoyeurs de charbon. A gauche l'imposante masse en béton et briques des fours. Voir les photos ci-dessous des vestiges des fours à coke.

Emplacement du puits Vestiges de la chaudiére Mur de la recette supérieure Vue générale de la plaine du Chanois Ancienne lampisterie Site du puits
Terrils Emplacement ancienne voie ferrée Les installations Fours à coke Vestiges fours à coke Fours à coke
Anciens fours à coke Trémie Trémie Vestiges de la trémie Trémie Deuxième trémie à terre
Ancien bâtiment L'ancien site du triage Support en béton Ancien atelier de distillation Une partie des fours Vestiges des fours
Le plan incliné Support de la dalle des fours Trémie dynamitée Vue à travers la trémie La trémie d'approvisionnement du charbon Petit tunnel du Beuveroux
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